Sur cette page nous présentons le calcul pour évaluer chaque année de 82 à 95, le déficit net creusé depuis 82 jusqu'à l'année considérée. Il s'agit du déficit hors
- la dette observée en 81
- et la somme des charges payées pour cette dette, depuis 82 jusqu'en"à l'année considérée.
Graphe de l'évolution de la dette
Pour chaque année de 82 à 95, le graphe ci-dessous illustre l'évolution de la dette, sous forme de colonnes empilées représentant les 4 composants annuels de la dette :
Passif 81
Chaque année le passif 81 est la partie de la dette qui est uniquement due à la dette observée en 81 (dette 81), il est composé de 3 valeurs illustrées par 3 corolles superposées :
- la dette 81 elle même (colonnes bleus)
- la somme des charges payées jusqu'à l'année précédente (colonnes vertes)
- les charges payées cette année là (dernières charges payées), (colonnnes oranges)
Chaque année le passif 81 est la somme des hauteurs de ces 3 colonnes.
Charges composées qui augmentent de plus en plus et de plus en plus vite
Chaque année les charges annuelles sont ajoutées à la somme des charges de l'année précédente.
Ainsi les charges payées une année font à leur tour l'objet de charges les années suivantes.
C'est le principe des charges composées appelé intérêts composés du point de vue du prêteur, celui qui reçoit annuellement les intérêts.
Sur le graphe, chaque année la hauteur de la colonne verte est donc la somme des hauteurs des colonnes verte et orange de l'année précédente
Ainsi la somme des charges payées depuis 82 augmente de plus en plus et de plus en plus vite, c'est-à-dire exponentiellement, ce que confirme la vue graphique
Cette somme des charges devient vite un véritable boulet attaché à l'emprunteur, l'état Français en l'occurrence.
Le passif 81 est la somme Le passif 81 est donc égal à somme de ces 3 valeurs soit 27,56% , soit 433.9 milliardsvaleur en 95 du Passif 81 : 27% du PIB soit 434 milliards)
Le déficit net creusé de 82 à 95 est égal à la différence entre Ce déficit vaut donc 15,7 % du PIB soit 249.3 milliards. Il vaut donc Ainsi la période 82-95 a fait plus de dettes que la période précédente beaucoup plus longue et qui sur la période récente (100 ans) a été le théâtre de 2 guerres et de 2 chocs pétroliers dans les années 70. L'évolution de ce déficit est illustré par les colonnes rouges situées sur la partie supérieure du graphe. Comme on peut le voir ces déficits ont augmenté régulièrement et fortement tout au long de la période. Avec une nette accélération en fin de période à partir de 1992. Cette accélération confirme que les réformes mises en place en début de période (années 80) sont entrées en action et qu'elles sont particulièrement budgétivores. En 95 le déficit 82-95 ajouté au passif 81 est égal à la dette observée en 95 soit 43,3 % du PIB ( 683 milliards). Cette dette ceconstitue un véritable boulet attaché aux porte-monaie de nos successeurs (et/ou descendants). En 2017, sous le simplet effet de charges d'intérêts cumulées, ce boulet pèsera comme nous le verrons 94 % du PIB soit 2I15 milliards. On peut vraiment parler de boulet. Mais le plus grave est que ce boulet, même très lourd, a été contenu au prix d'une augmentation sans précédent des charges d'impôts infligée aux particuliers comme aux entreprises. Bref tout le monde est déjà fortement accroché au boulet. et même les successeurs du brillant personnel politique qui a généreusement créé ce boulet. Certes chaque année l'état rembourse des obligations arrivant à échéances mais souvent, faute de munitions dans les caisses, ces remboursements sont effectués grâce à de nouvelles obligations (dettes). Pour le commun des mortels (les "sans dent") ce mécanisme s'appelle le crédit renouvelable, mais les hauts fonctionnaires utilisent le terme plus sournois de roulement de la dette. Le principe et les résultats sont les mêmes. C'est ce qu'a fait l'état Français depuis près de 40 ans. Nos gouvernements ne savent (ou ne veulent) pas vivre avec ce dont ils disposent. Heureusement la grande majorité des particuliers et des entreprises sont beaucoup plus sérieux. Lorsque l'on ne rembourse jamais la dette le ruisseau de la dette grandit de plus en plus et de plus en plus vite, c'est-à-dire exponentiellement. On peut dire que le roulement de la dette constitue une sorte de service après vente du boulet (ou de la dette qui constitue le boulet). Ce boulet ne gênent nullement ceux qui l'on creusé ou fortement fait grossir de 82 à 95, car ce sont leurs successeurs qui le traiteront. Parfois on pourrait presque dire qu'ils s'en réjouissent. Quand on n'est pas capable de briller soi-même par ses actions, il est tentant d'essayer d'éteindre les lumières des autres. Nous venons de voir que que l'état Français traine un boulet de dettes. Mais le plus grave est que ce boulet, même très lourd, a été contenu au prix d'une augmentation sans précédent des charges d'impôts infligées aux particuliers et aux entreprises. Actuellement le taux de prélèvements obligatoires sur les revenus du travail atteint 56,61% en France. Cela signifie qu'à partir de la mi juin, un Français ntravaille pour l"état. Bref tout le monde est déjà fortement accroché au boulet. et même les successeurs du brillant personnel politique qui a généreusement créé ce boulet. Les problèmes de la France ne viennent pas principalement de notre niveau d'endettement. Maid du fait que ce niveau d'endettement est atteint avec un niveau de prélèvements qui asfixie les entreprises et les particuliers. La France est coïncée entre sa dette et son niveau de prélèvements obligatoires qui tout deux ne peuvent augmenter. L'EU impose une règle d'endettement que la France n'a jamais respecté depuis des lustres. Cette rèdle stipule qu'un état ne doit pas s'endetter au de 60 n% de son PIB. Là dessus les brillants ENArques Français ont imaginé la règle dite des 3% qui stipule que chaque ennnée les charges d'intérêts payés par un pays de l'EU ne doit pas dépasser 3v % de son PYB. Admettons donc ces 2 règles et supposons un état dont la dette serait de 60 % de son PIB, une charge de 3% du PIB représenterait donc une charge de 1,8 % de cette sa dette (60 * 0,03). Depuis le début des années 80, l'état Français vit au dessus de ses moyens, dépensent plus qu'il ne rentre dans ses caisses. Dans ces conditions les dettes s'accumulent et les charges sur cette dette augmentent et réduisent, d'années en années les moyens disponibles. L'Allemagne qui l'on prend toujours en exemple, s'est aperçue de cette évidence depuis de nombreuses années et a sagement pris les dispositions pour y remédier bien avant nous, ce qui explique sa bonne santé actuelle. En France, malheureusement la secte des "bien pensant" interdit de parler de considérations financières. Combien de fois a-t-on entendu ce raisonnement à propos des charges sociales. Particulièrement des dépenses de médecine. Cela est renforcé par le fait que la plupart des médias et journalistes font partie de cette secte qui massacre financièrementla France depuis plus de 40 ans. C'est la même secte qui a anéanti de nombreux pays dans le monde : URSS, Madagascar, Corée du Nord, dernier en date le enezuela dont les brillants dirigeants sont les amis de Mélenchon. Et en sus, cette secte a également maltraité de nombreux peuples dans le monde, et elle a parfois massacré ces peuples lorsqu'ils étaient trop récalcitrants à la maltraitance . On se demande s'il était nécéssaire de creuser un tel défit plutôt que de rembourser une partie de la dette initiale due, rappelons le, à 2 guerres mondiales et 2 chocs pérroliers alors que la période 81-95 n'a eu a subir aucun choc extérieur Une diminution même faible de la dette aurait bien sûr diminué les charges. Mais ce sont les gouvernements futurs qui en auraient profité. Dans notre pays cela semble être une horreur suprême. Que chacun se débrouille. Déficit net creusé de 82 à 95 : 15,7 % du PIB soit 249.3 milliards
Boulet de la dette : 43,3 % du PIB soit 683 millards en 95
Roulement de la dette, sorte de service après vente de la dette
Briller avec ses propres réformes ou baisser la lumière des autres
limite dette, impôts
Règles de 3% et 60 %
Vivre avec ses moyens
Cadeau empoisoné laissé aux succésseurs et descendants